Pour un tourisme responsable

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L'eau et l'électricité, des ressources rares au Cap Vert.

 

Nous avons tous conscience de la valeur de l'électricité et de l'eau.

Cette conscience s'éclaircie lorsque l'on est dans un pays ou ces dernières souffrent régulièrement de rupture d'approvisionnement. C'est le cas ici, c'est pourquoi nous portons une attention particulière à la préservation des énergies.

Soyons attentifs, ne gaspillons pas.

 

 

La mendicité au Cap Vert

 

Si de nombreuses personnes donnent de l'argent ou offrent un cadeau en pensant à bien, sachez qu'il n'en est rien.

En effet ce qui pour nous est un petit présent peut avoir une grande valeur aux yeux de la population. Les conséquences de tel don sont diverses. En voici quelques-unes :

-          Destruction du rapport travail-argent ;

-          Démobilisation scolaire ;

-          Rupture des rapports hiérarchiques de la famille ;

-          Augmentation de la pression de la mendicité ;

-          Perte d'authenticité dans le rapport Touriste-Population.

Le message est clair, ne donnez rien directement à ceux qui peuvent vous aborder.

Cependant si vous avez des biens à donner, vous pouvez vous adresser dans les écoles, auprès d'association, etc. Demandez des conseils à votre hébergeur.

 

 

Les photos et films

 

Vous pouvez être confrontés à différentes situations.

Si certains souhaitent être pris en photo, d'autres voient cela comme une intrusion à leur vie privée. Afin d'éviter tout problème, demandez simplement leur autorisation avant.

Respectons leur intimité.

 

 

La richesse ostensible, incitation au vol

 

Comme dans tout pays pauvre, ce qui peut vous sembler être facilement accessible est ici parfois un luxe auquel peu ont accès.

Notre ile, bien que pauvre, est relativement protégée du phénomène de vol. Nous avons la chance d'accueillir un public averti, et sachant se montrer discret. Il est important de continuer dans ce sens, et d'éviter toute tentation.

Nous n'avons pas le luxe des grands établissements, mais celui de la liberté de pouvoir se promener à toute heure, en toute circonstance. La liberté d'aller à la rencontre des populations, d'échanger en Hommes, dans le respect de chacun.

Préservons ce cadre de vie.


 

 

 

Pourboire : oui ? non ? Combien ?

 

C'est une question que nos hôtes nous posent très souvent. Difficile d'y répondre. Voici quelques pistes.

Le pourboire n'est pas obligatoire, mais il est toujours le bienvenu.

Quels sont les différents cas de figure ?

-          Restaurants :  il y a parfois une petite caisse pour laisser des pourboires, sinon, vous savez comment faire. Pensez que s'il y a des musiciens, ils sont parfois rémunérés grâce aux pourboires (séparés de ceux du service).

-          Hôtel : comme pour les restaurants, il y a parfois une caisse. Certains préfèrent donner directement ou laisser dans la chambre. Par exemple, à Kasa Tambla, nous centralisons les pourboires dans une caisse pour les redistribuer aux employées en fin de mois. Cela nous permet de partager équitablement entre les équipes.

-          Guides : cela dépend du plaisir que vous aurez pris, mais aussi du temps passé avec le guide.

-          Chauffeurs : pour les colectivos, ce n'est pas nécessaire (vous ne laisseriez pas de pourboire à un chauffeur de métro). En revanche, si un chauffeur vous accompagne pendant différentes excursions, ou lors de prestations Taxi, si ce dernier vous a offert un service de qualité, n'hésitez pas à lui donner quelque chose.

La vraie question qui revient toujours : combien donner ?

Il est difficile de donner un ordre de grandeur, cela dépend toujours du plaisir que vous avez pris et de vos moyens.

On entend souvent "on ne veut pas que ce soit démesuré". Sachez que ça ne l'est jamais. Si vous souhaitez donner, faites selon votre cœur.

Ne vous vexez pas si la personne n'a pas de réaction, ou semble fermée : certains ne savent pas comment réagir, donc ils ne réagissent pas. Leur reconnaissance n'en est pas moins existante.

 

Mais surtout, ne vous sentez jamais obligé de donner un pourboire, si vous la faite c'est de bon cœur.

 

 

Les déchets

 

Le Cap Vert est constitué de 9 iles habitées pour une population d'environ 500.000 habitants.

Ces deux informations montrent à elles-seules la difficulté liée au traitement des déchets.

Une centrale de traitement par ile est financièrement inconcevable.

Centraliser les déchets sur une "ile poubelle" entrainerait un cout de transport des déchets énormes et la désapprobation des habitants de l'ile concernée.

En conséquence, chaque il dispose d'un espace pour enterrer et bruler les déchets. Si ce n'est pas une solution optimale, dites-vous bien que rares sont les pays pauvres à disposer d'un système de ramassage des déchets comme le Cap Vert. Au moins ils sont centralisés.

Quelques gestes responsables sont possibles :

-          Si vous avez des déchets polluants, tels que des piles, gardez-les ! de retour dans votre pays, vous pourrez les déposer dans des bacs spécifiques pour leur traitement.

-          Les bouteilles en plastiques : évitez celles d'un demi-litre. Nous pouvons remplir les bouteilles avec de l'eau de source (voir plus loin dans le classeur).

Si vous devez jeter vos bouteilles, donnez-les-nous : nous les redistribuons et pouvons en envoyer dans une usine qui fabrique du carrelage à partir de plastique.

-          Vieilles chaussures, etc. : ici elles peuvent toujours servir. Les gens les recollent, les réparent et les utilisent. N'hésitez pas à nous les laisser.

-          Si vous avez des idées, n'hésitez pas à nous en faire part pour que nous les diffusions au plus grand nombre.